« Quatre ans jour pour jour après l'annonce de la fin des "principales opérations de combat" en Irak, le président George W. Bush a opposé son veto mardi soir à un projet de loi réclamant un retrait militaire à partir d'octobre. »
Voici l’intitulé d’un article sur lequel je suis tombé ce matin."Proposer un calendrier pour un retrait est proposer une date pour un échec et cela serait irresponsable", dixit le président américain.
Le texte très symbolique auquel le président a opposé son veto visait à débloquer plus de 124 milliards de dollars, principalement pour financer les opérations militaires en Irak et en Afghanistan, sous condition d'un début de retrait à partir d'octobre.
On s’en rappelle encore "Mission accomplie", le drapeau avec cette inscription après le débusquage de l’ancien président Irakien récemment pendu et affiché à la face du monde…
Ces images sont restées comme le cruel symbole des illusions de l'administration Bush sur la facilité apparente de ce conflit, qui avait permis en à peine trois semaines d'abattre le régime de Saddam Hussein.Le bilan des militaires américains morts dans cette guerre a dépassé depuis le cap des 3.300, le mois d'avril étant le plus meurtrier depuis le début de l'année (une centaine de morts).
Le président Bush a adressé un message clair à nos ennemis: l'Amérique ne se rendra pas à Al-Qaïda en Irak", a-t-il dit.
Guerre d’intérêt, de pacification, de fierté, chacun choisi son option, pour ma part il s’agit plus d’intérêt pour l’or noir que d’un élan d’humanisme pour les pauvres gens qui souffraient sous le régime du défunt despote et qui maintenant se morfonde au fond d’abris de fortune pour éviter attentats, « guerria » et autres menaces environnantes.
Voilà en fait ce qu’il aura réussi à créer : un climat de peur, un pays brisé, des gens abattus dans tous les sens du terme et en plus il aura sacrifié prés de 3500 hommes dans cette œuvre Américaine (des Mexicains pour la plus part). Monsieur Bush le compteur de vos hommes mort au combat tourne et n’est pas prêt de s’arrêter, votre guerre impopulaire va pas tarder à soulever les masses.