Pour tous ceux qui sont étranger à ce qu’est la culture Rugby, pour ceux qui méconnaissent ce sport et le considère plus comme une activité moyenâgeuse qu’un sport à part entière, c’est l’heure de découvrir des valeurs qui font de ce sport un sport de cœur.
Des valeurs fortes véhiculent le Rugby, la confrérie, la fraternité, la loyauté, le dévouement, LE RESPECT de l’adversaire, de ses coéquipiers, de l’arbitre et bien sur du public. Mais aussi le travail, l’humilité pour ma part j’ai vécu des moments forts au travers de ce sport, je pense alors à cette finale gagnée en coupe de France Universitaire ou je revois encore de grands gaillard verser des larmes de joies, de passion, d’amour avant de vivre un grand moment avec 30 de ces pots dont beaucoup qui n’ont pas pu jouer. Cet esprit du sacrifice pour son coéquipier, tout donner pour un symbole, une union qui fait la force d’une équipe.
L'équipe de France s'attaque au plus grand défi de son histoire en accueillant la Coupe du monde. Taillés pour être champions du monde, les Bleus ont toutes les chances de gagner et ce neuf ans après les footballeurs. Et ce malgré une poule D piège, avec l'Argentine et l'Irlande, et la supériorité affichée des All Blacks.
Maintenant, c'est l'heure, nous y voilà enfin, après quatre ans d'attente, depuis l'annonce de l'organisation de la Coupe du monde par la France, le rugby tricolore ne pense qu'à ça. Le XV de France reçoit chez lui l'élite du rugby mondial avec l'ambition légitime de remporter enfin le titre. Pour la sixième édition de ce tournoi planétaire, c'est peut-être au tour des Bleus de devenir champions du monde, après le sacre anglais en Australie (le premier d'une équipe de l'hémisphère Nord). Après les Wallabies, double champions du monde, la France est l'équipe qui présente le meilleur bilan en Coupe du monde (deux finales, deux demi-finales, un quart de finale). Il ne manque donc plus que le titre, et l'occasion est belle d'imiter les cousins du ballon rond, qui avaient triomphé à domicile en 1998. Il est évident que tout autre résultat que la victoire serait une déception. Les joueurs le savent, le futur secrétaire d'Etat aux sports Bernard Laporte le sait, tout comme le président de la Fédération française Bernard Lapasset. La pression est donc maximale sur l'équipe de France. Les enjeux sont considérables pour le rugby français. Malgré un engouement croissant, il reste encore trop souvent assimilé à un combat de clochers dans le Sud-Ouest. Pour son développement, il est nécessaire que ses représentants nationaux brillent à domicile. Le capitaine des Bleus Raphaël Ibañez résume bien les choses et préfère se concentrer sur l'essentiel, le jeu : «On perçoit l'attente autour de nous. Elle est immense. Mais pour ne pas la décevoir, on a intérêt à rester ce que nous sommes : des joueurs de rugby.»
La dernière coupe du monde Wilkinson à lui tout seul nous avait sorti de cette compétition alors que pour ma part je considérais vraiment les français comme étant supérieur.
Objectivement, le XV de France a sans doute tout pour gagner et soulever la coupe Webb-Ellis le 20 octobre. C'est même Bernard Laporte qui le dit : «On a toutes les cartes en main pour être champions. Sincèrement, cette équipe est taillée pour aller loin. On va être champions du monde.» Alors méthode Coué ? Prétention ? Sûrement pas. Les Bleus sont programmés depuis quatre ans pour être champions du monde, et tous les voyants sont au vert avant la compétition. Au niveau des hommes, le XV de France semble paré pour faire face à toutes les situations, à tous les adversaires. Bien sûr, le groupe des trente dévoilé le 14 juin fut largement sujet aux brèves de comptoir dans les cafés des sports. On peut regretter Fritz, Papé ou Castaignède, mais le staff a décidé de muscler son pack et de s'offrir une multitude de solutions (notamment en troisième-ligne, ou à la charnière). La préparation s'est elle déroulée de manière quasi parfaite, hormis le forfait plus ou moins attendu de Sylvain Marconnet. Jamais une équipe de France de rugby n'avait connu une préparation physique aussi poussée et aussi complète. Les Bleus pètent le feu et sont prêts au combat, comme ils l'ont prouvé lors de matches amicaux parfaitement négociés (trois victoires en autant de matches, dont deux succès contre l'Angleterre). Ils possèdent en outre une défense parfaitement au point, élément de base à toute vélléité de victoire. Les phases de conquête semblent également au point. Bref, si tout n'est évidemment pas parfait (encore trop de déficit dans le jeu au pied, ou de ballons tombés), il y a de quoi être légitimement optimiste.
Ce qui rassure peut-être le plus avant le début de la compétition, c'est sans doute l'état d'esprit qui règne au sein du groupe France. Au-delà de l'excellente ambiance (les joueurs se connaissent depuis longtemps), l'émulation et la concurrence tournent à plein régime et tirent toute l'équipe vers le haut. Les trente sélectionnés sont très proches les uns des autres et se battent chaque jour, chaque minute pour gagner leur place. Le staff serine d'ailleurs à qui veut l'entendre que la Coupe du monde se gagnera à trente, et que l'équipe de France aura besoin de tout le monde pour espérer triompher. Derrière ce discours de circonstance se trouve sans doute la seule inconnue de cette Coupe du monde : la capacité du groupe à gérer la frustration et la déception des huit joueurs privés de matches à chaque fois. Pour le reste, il faudra aussi s'extirper d'une poule D très compliquée, avec l'Irlande et l'Argentine. Puis tracer sa route jusqu'à la finale rêvée contre les All Blacks. De toute façon, selon la formule consacrée, si la France veut être championne du monde, il faut être capable de battre n'importe qui. Tout un pays n'attend que ça alors GO GO GO les poulets et soyez à la hauteur de nos attentes, moi j’ai une entière confiance en ce groupe de guerriers, CHABAL montre leur que Caveman n’est pas seulement un surnom…